Habay-la-Neuve (le Pont d'Oye) - Marbehan

lundi 28 mai 2001

Bruxelles - Marbehan: le train est à l'heure, comme le sont aussi les cohortes d'étudiantes et d'étudiants en route pour Louvain-la-Neuve ou Namur ... Du compartiment fumeur montent des odeurs qui ne sont pas uniquement celles de l'herbe à Nicot. C'est la fin du week-end, bientôt le début des cours et le train joint les deux.

Marbehan: la chance est avec moi, le bus 28 des TEC n'attendait que moi. En route donc vers Habay où je descends place ... Nothomb, qui l'eut cru ?

Même pas deux kilomètres plus loin, tout en descente et asphalte, et c'est le Pont d'Oye, point de départ de cette rando.

Pont-d'Oye

A cette heure matinale, c'est le calme parfait. Il n'y a que le bruit de l'eau pour bercer les trois prestigieuses enseignes hôtelières. En route, non sans avoir jeté un coup d'oeil sur la cour du Château. Et le large sentier empierré monte lentement, bordé de sapins et de genêts en fleurs.

Chapelle du Bonhomme, place Bonaparte: ne restent que deux chênes sur qui me semblent d'époque. Mais on a replanté.

Plongée sur Habay-la-Neuve, ses deux clochers bien droits, un tronçon de route jalonné de nichoirs originaux, côté vallée, faisant face aux maisons.

Resto du Coeur pour ... mésanges

Au sortir d'Habay le décor s'affiche, serein, au chant des oiseaux: le rouge et blanc se faufile tantôt à l'ombre des feuillus tantôt à celle des résineux. Une chance pour l'ombre: "Le soleil donne ..." ! C'est à peine si l'on quitte la forêt en vue d'Anlier ... mais seulement pour mieux la retrouver, un peu plus loin.

Anlier aux maisons décorées

Les couleurs du jour: ocre ou gris pour le chemin, bleu pour le ciel, vert pour le feuillage des arbres qui semblent former une voûte, bienvenue sous un soleil de plomb. Sans oublier les fleurs qui bordent le chemin: il y en a pour tous les goûts. du jaune au rose, du bleu au rouge ... j'en passe, c'est certain.

Passage sous l'autoroute qui murmurait depuis quelques temps déjà.

Coup d'oeil au Chêne des Quatre Fils Aymon.

Et puis ... de trop longues minutes sur un tronçon d'asphalte dont on ne se débarrasse qu'en vue de Marbehan en empruntant un chemin plus étroit et plein du parfum des sapins.

Marbehan. Dilemme ! Soit je prends le temps, soit je prends le train. Entre les deux une heure ... Trop pour ne visiter que Marbehan, trop peu que pour ne vraiment rien faire. Tant pis, je redeviens citadin plus vite que prévu, je choisis le train. Et je me donne aussi une superbe excuse pour revenir !

 

 


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