Comblain-la-Tour - Bomal

11 septembre 1999

Deux heures de train de Bruxelles à Comblain-la-Tour. Juste assez pour penser au tronçon du GR57 parcouru le 17 juillet dernier. Souvenir mêlés: une superbe balade mais parfois le regret de n'avoir presque pas vu l'Ourthe.

Cela ne fait rien. La rando du jour chassera bien vite ce regret. Dès la sortie de la gare, le rouge et blanc épouse la rivière encore endormie que seuls viennent taquiner les pécheurs. Même lorsque le sentier longe la voie ferrée, il ne cesse de jouer avec le cours de l'eau. On passe sous le pont, on passe sur le pont, on ne quitte presque pas l'Ourthe des yeux. Lorsqu'il s'en écarte ce n'est que pour offrir au marcheur une vue plus belle encore. La rivière se fait plus petite, blottie qu'elle est entre ses hauts rochers.

Hamoir. L'occasion de faire le plein. De quoi manger et surtout de quoi boire. Il fait chaud. Très chaud. Croisement avec le Tour du Condroz liégeois, qui attendra encore avant que je ne l'emprunte. Aujourd'hui je reste près de l'eau. Passé Hamoir, le randonneur entame la montée vers le Belvédère de Guai. Pas facile (et à éviter si le terrain est trop humide), mais la récompense est en haut. Pause pour admirer la vue sur Hamoir.

La descente n'est guère plus commode. Elle conduit au ruban asphalté que l'on a intérêt à suivre si les conditions climatiques ne se prêtent pas à "l'exercice du Belvédère". Ensuite vient Lassus. Château et Chapelle attendront pour une visite: des panneaux indiquent "Réservé aux riverains". Tant pis, je jette quand même un oeil, mais de loin.

Au sortir d'un chemin de servitude traversant un champ, on entre dans le bois des Carrières. Je croise une horde de cyclistes qui n'enchante guère les gens du lieu. Il faut dire qu'ils ne respectent pas vraiment le tracé, que le chien qui les accompagne n'est pas des plus sages - plus fou que méchant cependant. Pas étonnant que mon bonjour ne provoque pas vraiment l'enthousiasme.

Sur ce tronçon du GR57, l'Ourthe est très présente

Le chemin rejoint l'Ourthe et la serre au plus près. Je la longe jusqu'à Sy, du haut du Rocher de la Vierge quelques amateurs de sensations traversent la rivière accrochés à un filin. Leurs cris se perdent dans les arbres sur l'autre rive. Plus calmes: des cavaliers qui me saluent du haut de leur monture. Un petit verre face à la Chapelle de Sy est le bienvenu par ces températures.

Et on remonte pour admirer le défilé de Sy. Longue promenade de crête avec une vue superbe sur la vallée ensoleillée. Puis vient la descente vers le Château de Palogne. Quelques centaines de mètres le long d'une route et bien vite on rejoint à nouveau les hauteurs. Sur le calme sentier de Vieuxville à Bomal on croise la Chapelle Saint-Rahi, souvenir de la "grande guerre". Quelques chalets dont certains sont à vendre, mais en néerlandais seulement. Les plaques minéralogiques "NL", nombreuses, expliquent ceci. C'est maintenant une progression de crête et une lente descente vers Bomal, l'occasion d'en boire une bien fraîche en attendant le train du retour.


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