Anseremme - Gendron-Celles

25 janvier 2001

En route. Je quitte la neige bruxelloise pour Anseremme. Sans regret. La lumière est superbe et quand le petit train jaune et rouge me dépose à la gare, je sais déjà que c'est gagné.

Le petit train jaune et rouge

La Meuse, longée pendant de longues minutes, semble tout engourdie par le froid du matin, à peine dérangée par un rang de canards qui jouent à cache-cache dans les rubans de vapeurs. Sur la rive opposée, inondée de soleil, les arbres qui dominent la crête se font des cheveux d'anges en taquinant un ciel qu'on croirait du midi. L'herbe est blanche et craquante, elle attend le soleil pour se mettre à pleurer.

Seul couac au tableau: le Mavica refuse de prendre des photos quand il a trop froid. Il faut le chouchouter comme un enfant, le mettre au chaud pendant longtemps avant de prendre une image, presque sans qu'il ne s'en aperçoive.

Le balisage est parfait ... je peux rêver.

Le Synclinal de Freyr. Les rochers se rapprochent et ont chassé les prés. Et puis commence la montée. Des lacets, encore des lacets qui mènent au sommet du rocher de Freyr. Vue splendide où la Meuse sépare l'ombre et la lumière. Des lacets, encore des lacets qui redescendent vers la Meuse. Et à nouveau les prés.

Le synclinal de Freyr

Puis vient un long chemin de pierre qui délaisse le fleuve et qui monte lentement sous les bois pour mener le randonneur sur une longue promenade en crête. Un banc ! Je m'y "pause - casse-croûte" en profitant du paysage. La suite sera-t-elle aussi belle ?

Je repars. On suit encore longtemps le chemin de crête avant de rejoindre Falmignoul, vite traversé et que l'on quitte par une route qui redevient sentier, sur le plateau d'abord et puis dans les bois. Une longue et belle descente en pente douce. Un petit pont enjambe la ligne de chemin de fer et puis c'est le château de Walzin, perché sur ses rochers blancs, qui domine la Lesse.

Et c'est parti pour un petit morceau de Lesse. les promeneurs sont un peu plus nombreux, même à cette période de l'année. Le soleil de cette belle journée sans doute ... Et hop, on traverse la Lesse en empruntant le pont du chemin de fer. Pas de meute multicolore tonitruante, aux embarcations de plastic aujourd'hui, et c'est tant mieux. Vive le froid !

Petite maison de rêve dit le topo-guide

Ensuite le chemin grimpe à nouveau, pour offrir, tout en haut un superbe point de vue sur la vallée de la Lesse depuis l'Aiguille de Chaleux. On retrouve le plateau sur le sentier qui mène à Furfooz. Mignon petit village aux maisons de pierres bleues.

Le GR ne veut pas quitter la Lesse. On la rejoint donc par une descente en pente douce, sous les arbres, en longeant une réserve jusqu'à Furfooz ... La Lesse ! Ne serait-ce deux hordes de VTTistes lancés à toute allure et auxquelles le randonneur fait bien de céder le passage en faisant un bond de côté, c'est encore très joli. Derniers moments de calmes en longeant la rivière au plus près (Un VTT à l'eau, un !) et voilà Gendron-Celles.

La petite gare est flanquée d'une auberge où j'attends le train. Il est 15h15 et on accepte encore de me servir une portion de frites ... Moins difficiles qu'à Durbuy les patrons de l'Auberge de la Lesse.

C'est sans doute le plus beau tronçon de ce GR126 que j'aie fait jusqu'ici. Je le referai, c'est sûr.

 

 


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