Godinne - Dinant

19 janvier 2000


Le temps n'est pas génial. Quelle drôle d'idée que d'arpenter les sentiers durant ce mois de janvier, humide et gris. Et pourtant ...

Godinne. Départ. Ça démarre fort. On grimpe, depuis le bord de Meuse, au sortir de la gare à 90m pour arriver à An Wé, 215m. Il ne faut pas longtemps pour que Michel, un collègue, et moi ne décidions de passer les guêtres.

La rencontre du jour: à plus ou moins 20m de nous, un énorme sanglier traverse le chemin. Malgré sa masse, sa rapidité nous surprend. A peine a-t-on le temps de réaliser ce qui se passe,que déjà il a disparu. Avait-il vraiment plus peur que nous ? Cela nous rassure de le croire.

Et nous reprenons notre marche pour découvrir le domaine de Tricointe. Une magnifique bâtisse nichée dans un superbe parc. Le ton est donné, chaque montée, généralement récompensée par quelque chose à voir, est suivie d'une lente descente qui nous rappelle que la Meuse est ici notre fil conducteur.

Cette fois c'est vers le Bocq que nous redescendons, non sans avoir hésité un instant sur le tracé. Sans risque de se perdre cependant. Passé la gare désaffectée on repart en grimpette casse-pattes, juste après avoir observé un ouvrier travailler la pierre bleue. Dans la montée le tracé initial a été modifié, mais, comme à l'accoutumée, les indications sont claires et biens visibles. Seul petit hic, pour aller jusqu'à Evrehailles, il n'y a plus d'autre possibilité (balisée) que de suivre la petite route asphaltée.

Evrehailles, c'est la sortie d'école du mercredi midi. Congé pour les enfants du village. Ensuite c'est Poilvache et les ruines du château. Le calendrier de ce début d'année nous déçoit. Impossible de visiter avant le mois de mars. Tant pis, nous reviendrons peut-être.

Des hauteurs des ruines nous reprenons le chemin de la Meuse en nous laissant descendre le long de ce petit sentier sous le regard des vieux pans de murs qui tiennent encore debout. Houx-sous-Poilvache sera parfait pour notre pause casse-croûte. Le long des murs du château, avec vue sur le jardin potager plutôt tristounet en cette saison.

Nous croisons un randonneur qui a choisi de faire le même tronçon que nous, mais en venant de Dinant. A l'entendre, la boue est au rendez-vous et des arbres tombés ou abattus gêneraient le passage. Nous verrons bien.

Pas de photo, pour cause de grisaille permanente ....
Ce sera pour la prochaine fois.

Et ça remonte, de 92m aux 260 d'Awagne. C'était vrai. Ici le chemin se perd dans les profondes ornières remplies d'eau. Il nous faut des talents d'équilibriste pour ne pas finir trempés jusqu'aux genoux. Ou alors, peut-être qu'un kayak ...

Inutile le kayak. Le rouge et blanc n'est plus. Il est couvert de troncs entremêlés qu'il nous faut parfois enjamber, souvent contourner. Cela nous rappelle nos jeux d'enfants. Une grande partie de cache-cache avec le sentier que nous retrouvons quand même avant d'arriver "tout en haut" pour profiter d'une vue splendide.

Pour finir il nous reste à atteindre Le Buc, ses grosses fermes qui doivent faire chanter le vent quand il souffle. Redescente vers la carrière, petite niche à Sainte-Anne, sentier étroit à flanc de coteau qui mène à l'Abbaye de Leffe. La blonde et la brune, radieuses, nous attendent pour nous rafraîchir après ce jeu de montagnes russes.

17h20. Gare de Dinant. Retour sur Bruxelles, avec déjà une envie: revenir avec ceux qui n'étaient pas des nôtres aujourd'hui.

 


Pas de galerie (encore).

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